Le blog de 2015-et-suivantes

Après le travailler plus pour gagner plus de notre ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy, il existe aujourd'hui un moyen d'encaisser plus tout en gagnant moins.

Pour arriver à ce résultat, il est nécessaire de demander aux propriétaires de CHANEL, les frères Wertheimer, comment faire ?

En effet, malgré une baisse du chiffre d'affaires du groupe de 9% et surtout une perte de 35%, selon le quotidien "Le Monde" et le magazine suisse "Bilan" les propriétaires se sont octroyé par vote, un dividende de 3,4 milliards de dollars, soit plus du double des dividendes perçus l'année précédente. Pour honorer le paiement, il a fallu piocher dans la trésorerie du groupe. Heureusement il y en avait. Le groupe n'étant pas côté en Bourse, ces informations ne sont pas publiques, mais déposées à la chambre de commerce d'Amsterdam, où elles auraient dû y rester plutôt que d'être diffusées par la presse (Le Monde, Bilan, Le canard enchaîné et peut être d'autres. A mon humble avis, la participation aux bénéfices des employés n'a certainement pas été calculée sur les mêmes bases que pour les frères Wertheimer. Que dire de tout cela : c'est immoral, illégal, légal car après tout ce sont les patrons,où tout simplement se dire que l'on y peut rien. Il faut bien que les riches continuent de s'enrichir, que cela soit dans le pur respect d'un travail ou en contrevenant aux règles et à la morale (il n'y a pas de sanction pour ce type d'immoralité) Dans tous les cas, la France ne verra pas un centime de ces dividendes faramineux. La groupe est basé aux Pays-Bas, l'un des frères réside en Suisse (à Genève) pour la douceur des soirées au bord du lac Léman et le tumulte de son jet d'eau. L'autre réside à New York, peut-être dans une Trump Tower. Il en va ainsi de la fameuse image du luxe français, insensible aux besoins d'argent de notre gouvernement.

Je ne peux que me réjouir, chaque fois que j'entends nos dirigeants, l'opposition et les candidats aux élections s'exprimer,.

Je suis boulversé de joie à l'écoute de toutes leurs propositions, suggestions,engagements fermes et définitifs.

Certes ma joie ne se libère que lorsque que je compare mon environnement avec celui des opposants syriens, du peuple de Corée du Nord, des enfants d'Ethiopie et de la corne de l'Afrique, des opposants en Chine, des Tibétains, des habitants de Fukushima, des droits de l'homme en Birmanie, en Russie et dans bien d'autres pays.

Certes ma joie à tendance a s'évaporer quand je regarde autour de moi ceux qui doivent vivre dans la rue, ne pas se chauffer ni se soigner, faire les poubelles pour se nourrir, tendre la main, car j'ai l'impression de ne plus vivre dans un pays évolué tant nos élites politiques  tirent la grande majorité vers le bas.

L'espérance d'une joie est presque égale à la joie (W. Shakespeare)

Etre capable de trouver sa joie dans la joie de l'autre : voilà le secret du bonheur (Georges Bernanos)

Chagrin et joie dépendent plus de ce que nous sommes que de ce qui nous arrive (Multatuli)

L'amitié double les joies et réduit la moitié des peines (Francis Bacon)

La joie est en tout; il faut savoir l'extraire (Confucius)

Ma joie de donner est morte à force de donner (Friedrich Nietzsche)

Le chagrin se supporte seul, mais la joie doit être partagée (Elbert Hubbard)

Stéphane Hessel, doit se poser quelques questions. Le titre de de son dernier best-seller "la patrie des indignés" a certes été suivie d'actions et de manifestations dans de nombreux pays, l'Espagne en tête, mais trouve peu d'échos en France.

Notre jeunesse est-elle plus frileuse que celle de mai 1968. L'atonie française des indignés, pourtant vivant dans un pays prompt à s'enflammer pour des causes justes, est-elle dûe au confort dans lequel la population vit. Je ne peux le croire. 

Les sujets de revendications ne manquent pas plus en France qu'ailleurs : augmentation du chômage, développement rapide de la pauvreté, difficultés de se loger, perspectives peu encourageantes, politiciens maniant toujours la langue de bois et les promesses irréalistes tout en privilégiant leurs positions, inégalités, discriminations de toutes sortes.

Cette situation tient peut être (encore) au fait qu'une grande partie des jeunes titulaires d'un diplômes d'études supérieures finissent par trouver un travail et s'engagent alors dans la procédure du train-train de la vie quotidienne, pendant que ceux qui n'ont pu décrocher le fameux sésame, peine à rejoindre un mouvement naissant.

Le monde change, et seule la jeunesse à les clés pour pour que celui-ci deviennent enfin un monde plus juste. Même si aujourd'hui, de nombreux retraités et autres sexagénaires et quinquagénaires ont tout autant de raisons de s'indigner, mais la prise du risque de venir s'exprimer avec les autres tarde à venir.

Dans tous les cas, ce monde ne peut continuer sans une remise en ordre, avec comme priorité la place du citoyen, de l'habitant, de l'être humain au centre de toutes les considérations.

Alors, indignez-vous, puisque vous avez de très nombreuses raisons de l'être.

La dernière enquête de la fondation pour la nature de Nicolas Hulot nous fait part d'un très grave problème.En effet, la fourmi rouge "bulldog"de Tasmanie est en voie de disparition. Cette fourmi, à la particularité de mettre en esclavage des pucerons laiteux, quelle capture grâce à ses mandibules acérées.

Ceux-ci sont conduits dans la fourmilière, et stockés, car ils produisent un lait savoureusement sucré dont se régale la Reine et les fourmis soldats.

Malheureusement, l'excès de cette nourriture riche en glucose et en saccharose, conduit à la carie des mandibules, puis carrément à la chute de celles-ci. De ce fait, les fourmis ne peuvent plus aller chasser les pucerons laiteux, qu'il faut renouveler tous les 10 jours et donc meurent peu à peu.

Cette disparition génère une autre conséquence grave, la production d'acide formique pour les laboratoires. En effet, l'abdomen des fourmis rouges contient près de 20% d'acide formique utilisé pour différentes préparations. C'est aussi la première exportation de la Tasmanie, qui va perdre là des revenus utiles à son développement. Que faire pour les sauver ? le nombre de dentistes est trop faible en Tasmanie pour résoudre ce problème. Trouver une autre nourriture, moins agressive. Différents centres de recherche étudient ce phénomène, mais il est peut-être déjà trop tard........

......bon si après cette histoire à dormir debout vous n'avez pas sommeil, alors essayez la tisane